«Le championnat du monde c'était un peu inattendu pour moi car je n'ai jamais été sélectionné auparavant dans des collectifs que ce soit nationaux ou même des collectifs départementaux, mais c'est suite à une très bonne deuxième régate de sélection que la chance ma souri et m'a permis d'y participer. C'est beaucoup de travail aussi parce qu'après ma bonne saison en skiff (ndlr 5e au championnat bateaux courts) ça m'a permis de me faire remarquer pour pouvoir trouver des coéquipiers qui ont un très bon niveau. Après il y a eu un facteur chance car on a fait la régate de sélection en quatre de pointe sans barreur (4-) alors que je suis un "coupleux" et qu'un autre du 4- est "coupleux" aussi, ce qui fait que sur le papier on était désavantagé par rapport aux autres techniquement car toute une saison en deux sans barreur (2-) permet d'acquérir de l'habilité technique en pointe la où le skiff peut nous porter préjudice sur certains aspects tel que le relâchement et autre , mais on a eu beaucoup de bonne volonté et ça a collé a force de travail technique et d'entraînement.

J'ai aussi la chance d'avoir des parents rameurs comme une grande partie de ma famille ce qui fait que j'ai toujours été supporté dans ma démarche de sportif. Par exemple quand je rentre tard des entraînements ou je pars tôt ça ne pose pas de problème car ils ont fait la même chose avant moi.

Si il y a un mot a retenir de ces U19 c'est "apprentissage". On aura fait des bonnes courses sur les séries mais aussi des courses extraordinaires comme en demi qui nous ont permis de profiter complètement de ce championnat du monde. J'en ressors des étoiles et des drapeaux français plein les yeux et une seule volonté, retourner a l'entraînement pour la prochaine fois mieux défendre mes chances.»

En matière d'apprentissage, ce championnat aura été doublement formateur, pour les jeunes rameurs mais aussi pour les organisateurs puisqu'il a servi de "test event" en prévision des JO 2024 qui se dérouleront sur ce même bassin. Huit boulonnais faisaient partie des bénévoles. Ils étaient affectés à divers postes : ponton de départ pour Alain, service médical et anti-dopage pour Marie-Claire et Christine, centre de presse pour Valérie, services aux délégations pour Alexandra, informatique et technologie pour Pedro et Joost et coaching pour Cédric qui accompagnait l’équipe d'Egypte dans le cadre du programme d'aide au développement mis en place par la fédération Internationale (World Rowing).

VD