On voit que la France a de la marge de progrès dans le secteur féminin et chez les TC (toutes catégories), quelles pistes pour progresser ?
Pour progresser et rentrer dans le haut de la hiérarchie mondiale dans le secteur féminin je pense que les pistes sont nombreuses. S'entraîner plus souvent en bateaux longs lors des stages fédéraux paraît la plus simple. Il faudrait aussi trouver le "savoir-faire" des bateaux longs. Christine Gossé s'est déjà penchée sur le sujet depuis qu'elle a repris les rênes du secteur féminin en 2013. Le travail est encore long et c'est à chacune d'entre nous de se donner à 1000% afin de faire progresser le groupe. Comme dit le dicton, Rome ne s'est pas faite en un jour.
Comment vois-tu la suite de ta carrière internationale ?
Ma "carrière internationale" est tout de même assez réduite à ce jour. Mon objectif serait de rentrer enfin en finale A, moi qui suis une habituée des finales B au niveau international.
Quels plans pour le futur au sein du club ?
Il est évident que je me sens très bien au sein du club. Le président et les coachs m'aident et me soutiennent beaucoup. Je tenais d'ailleurs à les remercier chaleureusement. François Banton est un président qui est à notre écoute, qui fait en sorte qu'on soit toujours dans les meilleures dispositions tout au long de l'année et surtout aux moments des compétitions. Cédric Toublan et Vincent Faucheux qui m'ont entraînée dès le début de la saison et à mon retour de blessure sont juste au top ! Ils ont réussi à jongler avec mon envie de progresser, mon manque de confiance, ils ont réussi à me faire "péter mes cadenas mentaux" !
Notre club a la chance d'avoir un bon groupe de juniors et de séniors qui ne cesse de s'étoffer. Ça crée une bonne dynamique de groupe et ça se ressent à l'entraînement, la motivation est toujours là !
Propos recueillis par Pedro Ferreira, 4/10/2017.